Par Mélodie Charest
Des poivrons à 12$ l’unité et du papier de toilette à 34$, une blague direz-vous? L’agente du Fonds Écoleader pour le Nord-du-Québec peut vous affirmer que non. Le développement durable serait-il une solution?
Prix des denrées alimentaires gonflés à bloc, logistique du transport, pénurie de logements, approvisionnement en eau potable, efficacité énergétique… Les enjeux de la région touchent directement les besoins de bases des communautés jamésiennes, cries et inuits.
Imaginez-vous un village éloigné sans électricité pendant quelques jours durant janvier…
Son rôle en tant qu’agente du Fonds Écoleader, dans ce type de conditions, n’est pas négligeable . Elle oriente les acteurs de la région dans leurs recherches de solutions tout en incluant des considérations environnementales . « Je peux mettre en relations des firmes d’ingénieurs ou d’architectes spécialisées pour inclure des technologies propres en vue de réaliser un bâtiment durable ou des pratiques écoresponsables qui touchent la gestion de l’eau ».
Plus qu’une créatrice de liens, Marie-Claude a supporté des dizaines de projets dans lesquels elle a « mis plein d’amour ». Parmi ces coups de cœur, on retrouve le projet Creetopia, de la Cooperative de solidarité Wiinipaakw Tours et appuyé par la Cree Outfitting And Tourism Association (COTA). Il s’agit d’une offre touristique en « glamping », offrant un hébergement en tentes de luxe. Toutefois, les installations ne sont pas connectées au réseau électrique. Afin de diminuer le recours à une génératrice au diesel et principalement la réduction des GES, l’entreprise souhaitait installer des panneaux solaires et batteries.