Le Fonds Écoleader est l’un des programmes de subvention les plus populaires en matière d’écoresponsabilité des entreprises. L’annonce de son retour était donc attendue avec impatience, et la réouverture de l’enveloppe, encore plus. Mais que s’est-il donc passé depuis la décision, au printemps, du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie de prolonger le programme?
La réponse : une véritable course contre la montre. En effet, il ne suffisait pas de rouvrir la plateforme de dépôts pour recommencer à recevoir des demandes. Il nous fallait accomplir toute une série de travaux afin de traduire les modifications au programme dans tous nos outils et d’améliorer le processus de dépôts en vue d’accélérer le traitement des demandes. Nous devions aussi imaginer les moyens de communiquer adéquatement les nouveautés. Plus d’une quinzaine de personnes ont planché sur la relance du Fonds Écoleader, dont huit analystes en développement durable, toute l’équipe des communications et certains membres de l’équipe dédiée à la mobilisation collective et à l’innovation sociale.
« Tout en terminant l’analyse des rapports finaux des projets de la phase 1, on voulait tout mettre en œuvre pour rouvrir le programme dans les meilleures conditions possibles. Il ne fallait pas révolutionner les modalités dans le peu de temps qu’on avait, mais on tenait à prendre en compte des commentaires reçus des demandeurs et de l’interne afin d’éliminer des irritants. L’objectif était de trouver le juste milieu dans un contexte d’enveloppe limitée et de temps relativement court pour réaliser les projets », explique Claudine Ségui, coordonnatrice de l’équipe Intégration du développement durable en entreprise.
Frédéric Girard, conseiller aux programmes, a été aux premières loges de ces transformations, lui qui a participé à tous les chantiers d’amélioration : « Ça a été un travail d’équipe colossal et tentaculaire. Il fallait être partout en même temps pour que tout atterrisse dans les délais. Préparer la relance du Fonds Écoleader, c’était donc accomplir une grande quantité de travail rapidement, mais en restant toujours dans la qualité. »
En plus de ces démarches de nature opérationnelle, un important travail de mise à jour de tous les outils de communication et de tous les éléments présents dans la trousse de dépôt de projet a dû être accompli. Site web restructuré, guide du demandeur revu, corrigé et mis en page, formulaire de dépôt de projet passablement rebrassé, etc. Sur ce dernier point, nous sommes chanceux d’avoir pu compter sur la patience, la minutie et les compétences de notre collègue Amélie Bureau, conseillère en communication, car modifier un formulaire dans l’application Cognito, ça a toujours l’air plus simple que ça l’est en réalité. « Elle est d’une redoutable efficacité! », nous raconte Frédéric qui a eu à collaborer étroitement avec elle.
Aussi, tel qu’annoncé, dans le contexte budgétaire actuel, il n’a pas été possible de renouveler le mandat de nos partenaires nationaux et régionaux ni celui du réseau de conseillers. Nous voulions donc créer une page spécialement dédiée pour les remercier pour leur travail, mais aussi imaginer une nouvelle porte d’entrée pour les entreprises qui commencent leur parcours en écoresponsabilité. Sans bien entendu remplacer l’excellent travail d’orientation qui était offert par les conseillers régionaux, nous avons créé la Boussole Écoleader, un parcours virtuel visant à aider les entreprises qui souhaitent faire leurs premiers pas dans la grande aventure de la transition verte.
« Le Fonds Écoleader est un programme unique et absolument essentiel, parce qu’il est souvent la première étape dans le parcours des entreprises vers l’écoresponsabilité. Parce qu’il permet aux dirigeants d’entreprises d’acquérir toute l’information nécessaire pour évaluer la pertinence de mettre en œuvre un projet, comme les options technologiques disponibles, les coûts associés, l’échéancier d’implantation ou les retombées estimées, ce programme est un véritable tremplin qui propulse les entreprises dans leur transition. Grâce à leur projet réalisé avec le Fonds Écoleader, de nombreuses entreprises vont acquérir les assises nécessaires pour se qualifier à des programmes de financement leur permettant de réaliser des investissements qui vont les rendre extrêmement performants, autant sur les plans environnemental qu’économique, » de conclure Amélie St-Laurent Samuel, directrice générale adjointe du FAQDD.
Le 3 juillet, nous serons donc fin prêts pour recevoir de nouvelles demandes de financement au Fonds Écoleader. Prochaine étape : dévoiler le tout nouveau répertoire d’experts. À suivre!